Anne-Marie Choffart : Elle a Hombourg-Haut dans le sang !

Anne-Marie Choffart est guide bénévole au sein de l’Office de tourisme. Elle défend avec passion le grand et le petit patrimoine au cours de visites du Vieux-Hombourg, site médiéval d’exception.

Quand Anne-Marie Choffart vous parle d’Hombourg-Haut, ses yeux pétillent.

On trouve mention de ses ancêtres à Hombourg dès les années 1650. C’est vous dire si elle est du cru !

Profondément marquée par les histoires que lui contait sa grand-mère, née en 1896, elle est pleine de tendresse pour sa ville :

« Je ne pourrais pas vivre ailleurs, il faut toujours que je revienne ici. Quand on se trouve en haut de l’éperon rocheux, tout en haut du village, c’est comme être au bout du monde » nous dit-elle.

C’est une fois à la retraite qu’Anne-Marie se porte volontaire pour devenir guide du Vieux-Hombourg et transmettre son amour des vieilles pierres. Auprès des autres guides, elle se forme et apprend tout de l’Histoire de ce site médiéval exceptionnel :

« Avec l’expérience, j’ai aussi appris à m’adapter au groupe du jour, à marcher à son allure, à adapter le discours. Ce que j’aime, c’est le contact avec les gens, le partage. C’est formidable d’échanger avec des gens qui ont choisi d’être là. Mon meilleur souvenir en tant que guide, c’était un mois de décembre. Il avait beaucoup neigé mais ça s’était arrêté juste à temps pour le début de la visite. Il ne faisait pas trop froid et la neige avait créé une atmosphère vraiment particulière. C’était un très beau moment. Chaque visite est différente, c’est toujours un plaisir. »

Votre endroit préféré de tout le site ?

« La chapelle, dans la collégiale Saint-Etienne. Je vais toujours saluer la jeune fille, coiffée d’un hennin, sculptée dans l’ogive. J’ai vraiment une tendresse toute particulière pour elle. Le sculpteur l’a forcément créée d’après une personne réelle. Son sourire est vraiment unique. »

Auriez-vous souhaité vivre au Moyen-Age ? Quelle aurait été votre vie ?

« Je n’aurais pas voulu y vivre. Il ne faut pas idéaliser le passé. Il y avait beaucoup de codes et la survie était un vrai souci au quotidien. Si j’avais dû vivre à une autre époque, je pense que j’aurais aimé savoir ce qu’ont ressenti les gens de Hombourg en 1918, avec le retour à la France. Qu’ont ressenti ces personnes, qui parlaient surtout allemand ? »

Parlez-nous d’un livre qui vous a marqué.

« J’ai beaucoup aimé Voyage avec un âne dans les Cévennes de Robert Louis Stevenson. Je le relis souvent, et à chaque fois que je marche sur le Chemin de Stevenson. J’aime beaucoup la marche.»

Si vous étiez une spécialité culinaire, ou une recette de votre enfance ?

« Oh, un bon pot-au-feu ! »

Pour découvrir le bourg médiéval de Hombourg-Haut, en compagnie d’Anne-Marie, consultez notre agenda, ou contactez l’Office de tourisme.